# HG changeset patch # User Wilk # Date 1237992564 -3600 # Node ID dd7511a5c127c0087d7f2582c7cdb67e050bd9b3 # Parent f42151a42f9e781d0707e2da9b1d6e970206be46 relecture et traduction de la fin de tour-merge diff -r f42151a42f9e -r dd7511a5c127 fr/tour-merge.tex --- a/fr/tour-merge.tex Sun Feb 22 16:52:18 2009 +0100 +++ b/fr/tour-merge.tex Wed Mar 25 15:49:24 2009 +0100 @@ -1,7 +1,7 @@ \chapter{Un rapide tour de Mercurial: fusionner les travaux} \label{chap:tour-merge} -Nous avons maintenons étudié comment cloner un dépôt, effectuer +Nous avons maintenant étudié comment cloner un dépôt, effectuer des changements dedans, et récupérer ou transférer depuis un autre dépôt. La prochaine étape est donc de \emph{fusionner} les modifications de différents dépôts. @@ -10,7 +10,7 @@ %%% for 'Merging streams of work' ? La fusion\footnote{NdT: Je garde fusion mais le jargon professionnel emploiera généralement le terme \textit{merge}.} est un aspect -fondamental lorsqu'on travail avec un gestionnaire de source +fondamental lorsqu'on travaille avec un gestionnaire de source distribué. \begin{itemize} \item Alice et Bob ont chacun une copie personnelle du dépôt d'un @@ -19,15 +19,15 @@ sien. Ils veulent un dépôt partagé avec à la fois le correctif du \textit{bug} et la nouvelle fonctionnalité. \item Je travaille régulièrement sur plusieurs tâches différentes sur - un seul projet en même temps, chacun isolée dans son propre dépôt. + un seul projet en même temps, chacune isolée dans son propre dépôt. Travailler ainsi signifie que je dois régulièrement fusionner une partie de mon code avec celui des autres. \end{itemize} -Parce que la fusion est une opération si commune que je dois réaliser, +Parce que la fusion est une opération si commune à réaliser, Mercurial la rend facile. Étudions ensemble le déroulement des opérations. -Nous commencerons par faire un clone de encore un autre dépôt (vous voyez -comment on fait ça tout le temps ?) puis nous ferons quelques modifications +Nous commencerons encore par faire un clone d'un autre dépôt (vous voyez +que l'on fait ça tout le temps ?) puis nous ferons quelques modifications dessus. \interaction{tour.merge.clone} Nous devrions avoir maintenant deux copies de \filename{hello.c} avec @@ -55,7 +55,7 @@ \subsection{\textit{Head changesets}} %%%TODO: Hard (too?) to translate Une \textit{head}\footnote{NdT: Je garde \textit{head} que j'accorde -au féminin comme la coutume oral l'a imposée.} est un \textit{changeset} +au féminin comme la coutume orale l'a imposée.} est un \textit{changeset} sans descendants, ou enfants, comme on les désigne parfois. La révision \textit{tip} est une \textit{head}, car la dernière révision dans un dépôt n'a aucun enfant, mais il est important de noter qu'un dépôt peut contenir @@ -64,7 +64,7 @@ \begin{figure}[ht] \centering \grafix{tour-merge-pull} - \caption{Contenu d'un dépôt après avoir transférer le contenu du dépôt + \caption{Contenu d'un dépôt après avoir transféré le contenu du dépôt \dirname{my-hello} dans le dépôt \dirname{my-new-hello}} \label{fig:tour-merge:pull} \end{figure} @@ -76,9 +76,9 @@ ajoutée. En vous reportant à la figure~\ref{fig:tour-merge:sep-repos}, vous pouvez voir que le \textit{\emph{changeset ID}} reste le même dans le nouveau dépôt, mais que le \emph{numéro de révision} reste le même. -(Ceci est un parfait exemple de pourquoi il n'est fiable d'utiliser les +(Ceci est un parfait exemple du fait il n'est fiable d'utiliser les numéro de révision lorsque l'on discute d'un \textit{changeset}.) Vous -pouvez voir les \texit{heads} présente dans le dépôt en utilisant la +pouvez voir les \texit{heads} présentes dans le dépôt en utilisant la commande \hgcmd{heads}. \interaction{tour.merge.heads} @@ -102,7 +102,7 @@ \label{fig:tour-merge:merge} \end{figure} -Ceci met à jour de l'espace de travail de manière à ce qu'il contienne +Ceci met à jour l'espace de travail de manière à ce qu'il contienne les modifications des \emph{deux} \textit{heads}, ce qui apparaît dans les sorties de la commande \hgcmd{parents} et le contenu de \filename{hello.c}. @@ -110,13 +110,13 @@ \subsection{Effectuer le \textit{commit} du résultat de la fusion} -Dès l'instant où vous avez effectuer une fusion, \hgcmd{parents} vous -affichera deux parents, avant que vous n'exécuter la commande +Dès l'instant où vous avez effectué une fusion, \hgcmd{parents} vous +affichera deux parents, avant que vous n'exécutiez la commande \hgcmd{commit} sur le résultat de la fusion. \interaction{tour.merge.commit} -Nous avons maintenant un nouveau \textit{tip}, remarquer qu'il contient +Nous avons maintenant un nouveau \textit{tip}, remarquez qu'il contient \emph{à la fois} nos anciennes \textit{heads} et leurs parents. Ce sont -les mêmes révisions que nous avions affichés avec la commande +les mêmes révisions que nous avions affichées avec la commande \hgcmd{parents}. \interaction{tour.merge.tip} @@ -128,8 +128,8 @@ \section{Fusionner les modifications en conflit} -La plupart des fusions sont assez simple à réaliser, mais parfois -vous vous trouverez à fusionner des fichiers où la modification touche +La plupart des fusions sont assez simples à réaliser, mais parfois +vous vous retrouverez à fusionner des fichiers où la modification touche la même portion de code, au sein d'un même fichier. À moins que ces modification ne soient identiques, ceci aboutira à un \emph{conflit}, et vous devrez décider comment réconcilier les différentes modifications @@ -144,8 +144,8 @@ La figure~\ref{fig:tour-merge:conflict} illustre un cas de modifications conflictuelles dans un document. Nous avons commencé avec une version simple -de ce fichier, puis nous avons ajoutés des modifications, pendant que -quelqu'un d'autre modifie le même texte. Notre tâche dans la résolution +de ce fichier, puis nous avons ajouté des modifications, pendant que +quelqu'un d'autre modifiait le même texte. Notre tâche dans la résolution du conflit est de décider à quoi le fichier devrait ressembler. Mercurial n'a pas de mécanisme interne pour gérer les conflits. @@ -153,10 +153,10 @@ Il s'agit d'un script shell qui est embarqué par Mercurial, vous pouvez le modifier si vous le voulez. Ce qu'il fait par défaut est d'essayer de trouver un des différents outils de fusion qui seront -probablement installé sur le système. Il commence par les outils -totalement automatique, et si ils échouent (parce que la résolution -du conflit nécessite une intervention humaine) ou si ils sont absents, -le script tente d'exécuter certains outils graphiques de fusion. +probablement installés sur le système. Il commence par les outils +totalement automatiques, et s'ils échouent (parce que la résolution +du conflit nécessite une intervention humaine) ou s'ils sont absents, +le script tentera d'exécuter certains outils graphiques de fusion. Il est aussi possible de demander à Mercurial d'exécuter un autre programme ou un autre script au lieu de la commande \command{hgmerge}, @@ -166,43 +166,44 @@ \subsection{Utiliser un outil graphique de fusion} Mon outil de fusion préféré est \command{kdiff3}, que j'utilise ici -pour illustré les fonctionnalités classiques des outils graphiques +pour illustrer les fonctionnalités classiques des outils graphiques de fusion. Vous pouvez voir une capture d'écran de l'utilisation de \command{kdiff3} dans la figure~\ref{fig:tour-merge:kdiff3}. Cet outil effectue une \emph{fusion \textit{three-way}}, car il y a trois différentes -versions du fichier qui nous intéresse. Le fichier découpe la partie +versions du fichier qui nous intéressent. Le fichier découpe la partie supérieure de la fenêtre en trois panneaux: \begin{itemize} -\item A gauche on la version de \emph{base} du fichier, soit ~la plus - récente version des deux versions qu'on souhaite fusionner. +\item A gauche on a la version de \emph{base} du fichier, soit ~la plus + récente version des deux versions que l'on souhaite fusionner. \item Au centre, il y a ``notre'' version du fichier, avec le contenu que nous avons modifié. -\item Sur la droite, on trouve ``leur'' version du fichier, celui qui qui - contient le \textit{changeset} que nous souhaitons intégré. +\item Sur la droite, on trouve ``leur'' version du fichier, celui qui + contient le \textit{changeset} que nous souhaitons intégrer. \end{itemize} Dans le panneau en dessous, on trouve le \emph{résultat} actuel de notre -fusion. Notre tâche consiste donc à remplacement tout les textes en rouges, -qui indiquent des conflits non résolus, avec un fusion manuel et pertinente +fusion. Notre tâche consiste donc à remplacement tous les textes en rouges, +qui indiquent des conflits non résolus, avec une fusion manuelle et pertinente de ``notre'' version et de la ``leur''. -Tout les quatre panneaux sont \emph{accrochés ensemble}, si nous déroulons +Tous les quatre panneaux sont \emph{accrochés ensemble}, si nous déroulons les ascenseurs verticalement ou horizontalement dans chacun d'entre eux, les -autres sont mise à jours avec la section correspondantes dans leurs fichiers. +autres sont mis à jour avec la section correspondante dans leurs fichiers +respectifs. \begin{figure}[ht] \centering \grafix{kdiff3} - \caption{Utilisation de \command{kdiff3} pour fusionner différents versions + \caption{Utilisation de \command{kdiff3} pour fusionner différentes versions d'un fichier.} \label{fig:tour-merge:kdiff3} \end{figure} Pour chaque portion de fichier posant problème, nous pouvons choisir -de résoudre le le conflit en utilisant en utilisant une combinaison +de résoudre le conflit en utilisant une combinaison de texte depuis la version de base, la notre, ou la leur. Nous pouvons -aussi éditer manuellement les fichiers à tous moments, si c'est +aussi éditer manuellement les fichiers à tout moment, si c'est nécessaire. Il y a \emph{beaucoup} d'outils de fusion disponibles, bien trop pour @@ -211,7 +212,7 @@ la fusion de fichier contenant un texte plat, certains sont spécialisé dans un format de fichier précis (généralement XML). -\subsection{A worked example} %TODO: Find a translation for this ! +\subsection{Un exemple concret} Dans cet exemple, nous allons reproduire la modification de l'historique du fichier de la figure~\ref{fig:tour-merge:conflict} ci dessus. Commençons @@ -220,15 +221,15 @@ \interaction{tour-merge-conflict.wife} Créons un clone de ce dépôt et faisons une modification dans le fichier. \interaction{tour-merge-conflict.cousin} -Et un autre clone, pour simuler que quelqu'un d'autre effectuer une +Et un autre clone, pour simuler que quelqu'un d'autre effectue une modification sur le fichier. (Ceci pour suggérer qu'il n'est pas rare de devoir effectuer des \textit{merge} avec vos propres travaux quand -vous isoler les tâches dans des dépôts distincts. En effet, vous +vous isolez les tâches dans des dépôts distincts. En effet, vous aurez alors à trouver et résoudre certains conflits). \interaction{tour-merge-conflict.son} Maintenant que ces deux versions différentes du même fichier sont -créées, nous allons configurer l'environnement approprié pour exécuter -notre \textit{merge}. +créées, nous allons configurer l'environnement de manière appropriée pour +exécuter notre \textit{merge}. \interaction{tour-merge-conflict.pull} Dans cette exemple, je n'utiliserais pas la commande Mercurial @@ -237,8 +238,8 @@ pour utiliser un outil graphique. À la place, je vais définir la variable d'environnement \envar{HGMERGE} pour indiquer à Mercurial d'utiliser la commande non-interactive \command{merge}. -Cette dernière est embarqué par de nombreux systèmes ``à la Unix''. -Si vous exécuter cet exemple depuis votre ordinateur, ne vous +Cette dernière est embarquée par de nombreux systèmes ``à la Unix''. +Si vous exécutez cet exemple depuis votre ordinateur, ne vous occupez pas de définir \envar{HGMERGE}. \interaction{tour-merge-conflict.merge} Parce que \command{merge} ne peut pas résoudre les modifications @@ -251,7 +252,7 @@ Mercurial peut distinguer, à la manière dont la commande \command{merge} se termine, qu'elle n'a pas été capable d'effectuer le \textit{merge}, -alors il nous indique qu'il faut devons effectuer de nouveau cette +alors il nous indique que nous devons effectuer de nouveau cette opération. Ceci peut être très utile si, par exemple, nous exécutons un outil graphique de fusion et que nous le quittons sans se rendre compte qu'il reste des conflits ou simplement par erreur. @@ -261,51 +262,59 @@ et enfin effectuer le \textit{commit} du fichier: \interaction{tour-merge-conflict.commit} -\section{Simplifying the pull-merge-commit sequence} +\section{Simplification de la séquence pull-merge-commit} \label{sec:tour-merge:fetch} -The process of merging changes as outlined above is straightforward, -but requires running three commands in sequence. +La procédure pour effectuer la fusion indiquée ci-dessus est simple, +mais requiert le lancement de trois commandes à la suite. \begin{codesample2} hg pull hg merge hg commit -m 'Merged remote changes' \end{codesample2} -In the case of the final commit, you also need to enter a commit -message, which is almost always going to be a piece of uninteresting -``boilerplate'' text. - -It would be nice to reduce the number of steps needed, if this were -possible. Indeed, Mercurial is distributed with an extension called -\hgext{fetch} that does just this. - -Mercurial provides a flexible extension mechanism that lets people -extend its functionality, while keeping the core of Mercurial small -and easy to deal with. Some extensions add new commands that you can -use from the command line, while others work ``behind the scenes,'' -for example adding capabilities to the server. - -The \hgext{fetch} extension adds a new command called, not -surprisingly, \hgcmd{fetch}. This extension acts as a combination of -\hgcmd{pull}, \hgcmd{update} and \hgcmd{merge}. It begins by pulling -changes from another repository into the current repository. If it -finds that the changes added a new head to the repository, it begins a -merge, then commits the result of the merge with an -automatically-generated commit message. If no new heads were added, -it updates the working directory to the new tip changeset. + +Lors du \textit{commit} final, vous devez également saisir un message, +qui aura vraisemblablement assez peu d'intérêt. + +Il serait assez sympathique de pouvoir réduire le nombre d'opérations +nécessaire, si possible. De fait Mercurial est fourni avec une +extension appelé \hgext{fetch} qui fait justement cela. + +Mercurial fourni un mécanisme d'extension flexible qui permet à chacun +d'étendre ces fonctionnalités, tout en conservant le cœur de Mercurial +léger et facile à utiliser. Certains extensions ajoutent de nouvelles +commandes que vous pouvez utiliser en ligne de commande, alors que +d'autres travaillent ``en coulisse,'' par exemple en ajoutant des +possibilités au serveur. + +L'extension \hgext{fetch} ajoute une nouvelle commande nommée, sans +surprise, \hgcmd{fetch}. Cette extension résulte en une combinaison +de \hgcmd{pull}, \hgcmd{update} and \hgcmd{merge}. Elle commence par +récupérer les modifications d'un autre dépôt dans le dépôt courant. +Si elle trouve que les modifications ajoutent une nouvelle \textit{head}, +elle effectue un \textit{merge}, et ensuite \texit{commit} le résultat +du \textit{merge} avec un message généré automatiquement. Si aucune +\textit{head} n'ont été ajouté, elle met à jour le répertoire de travail +au niveau du nouveau \textit{changeset} \textit{tip}. Enabling the \hgext{fetch} extension is easy. Edit your \sfilename{.hgrc}, and either go to the \rcsection{extensions} section or create an \rcsection{extensions} section. Then add a line that simply reads ``\Verb+fetch +''. + +Activer l'extension \hgext{fetch} est facile. Modifiez votre \sfilename{.hgrc}, +et soit allez à la section \rcsection{extensions} soit créer une +section \rcsection{extensions}. Ensuite ajoutez une ligne qui consiste +simplement en ``\Verb+fetch =''. + \begin{codesample2} [extensions] fetch = \end{codesample2} -(Normally, on the right-hand side of the ``\texttt{=}'' would appear -the location of the extension, but since the \hgext{fetch} extension -is in the standard distribution, Mercurial knows where to search for -it.) + +(Normalement, sur la partie droite de ``\texttt{=}'' devrait apparaître +le chemin de l'extension, mais étant donné que l'extension \hgext{fetch} +fait partie de la distribution standard, Mercurial sait où la trouver.) %%% Local Variables: %%% mode: latex