hgbook

annotate fr/intro.tex @ 926:730d912ef843

Work in progress on translating the introduction chapter. I also added a non exhaustive list of major Open Source projet using Mercurial. This list still needs to be 'linked' with the appropriate URLs, and also to be 'backported' into the english and spanish version of hgbooks.
author Romain PELISSE <romain.pelisse@atosorigin.com>
date Sun Feb 08 14:17:16 2009 +0100 (2009-02-08)
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rev   line source
bos@16 1 \chapter{Introduction}
bos@16 2 \label{chap:intro}
bos@16 3
romain@923 4 \section{A propros de la gestion source}
romain@923 5
romain@923 6 La gestion de source est un processus permettant de gérer différentes
romain@923 7 version de la même information. Dans sa forme la plus simple, c'est
romain@923 8 quelquechose que tout le monde fait manuellement : quand vous modifiez
romain@923 9 un fichier, vous le sauvegarder sous un nouveau nom contenant un numéro,
romain@923 10 à chaque fois plus grand la précédente version.
romain@923 11
romain@923 12 Ce genre de gestion de version manuel est cependant sujette facilement
romain@923 13 à des erreurs, ainsi, depuis longtemps, des logiciels existent pour
romain@923 14 adresser cette problématique. Les premiers outils de gestion de source
romain@923 15 étaient destinés à aider un seul utilisateur, à automatiser la gestion
romain@923 16 des versions d'un seulf fichier. Dans les dernières décades, cette cilble
romain@923 17 a largement était agrandie, ils gèrent désormais de multiple fichiers, et
romain@923 18 aident un grand nombre de personnes à travailler ensemble. Le outils les
romain@923 19 plus modernes n'ont aucune difficultés à gérer plusieurs milliers de
romain@923 20 personnes travaillant ensemble sur des projets regroupant plusieurs
romain@923 21 centaines de milliers de fichiers.
romain@923 22
romain@923 23 \subsection{Pourquoi utiliser un gestionnaire de source ?}
romain@923 24
romain@923 25 Il y a de nombreuse raisons pour que vous ou votre équipe souhaitiez
romain@923 26 utiliser un outil automatisant la gestion de version pour votre projet.
bos@217 27 \begin{itemize}
romain@923 28 \item L'outil se chargera de suivre l'évolution de votre projet, sans
romain@923 29 que vous ayez à le faire. Pour chaque modification, vous aurez à votre
romain@923 30 disposition un journal indiquant \emph{qui} a faient quoi, \emph{pourquoi}
romain@923 31 ils l'ont fait, \emph{quand} ils l'ont fait, et \emph{ce} qu'ils ont
romain@923 32 modifiés.
romain@923 33 \item Quand vous travaillez avec d'autres personnes, les logiciels de
romain@923 34 gestion de source facilite le travail collaboratif. Par exemple, quand
romain@923 35 plusieurs personnes font, plus ou moins simultannéement, des modifications
romain@923 36 incompatibles, le logiciel vous aidera à identifier et résoudre les conflits.
romain@924 37 \item L'outil vous aidera à réparer vos erreurs. Si vous effectuez un changement
romain@924 38 qui se révèlera être une erreur, vous pourrez revenir fiablement à une version
romain@924 39 antérieur d'une fichier ou même d'un ensemble de fichier. En fait, un outil de
romain@924 40 gestion de source \emph{vraiment} efficace vous permettra d'identifier à quel
romain@924 41 moment le problème est apparu (voir la section~\ref{sec:undo:bisect} pour plus
romain@924 42 de détails).
romain@924 43 \item L'outil vous permettra aussi de travailler sur plusieurs versions différentes
romain@924 44 de votre projet et à gérer l'écart entre chaque.
bos@217 45 \end{itemize}
romain@924 46 La plupart de ces raisons ont autant d'importances---du moins en théorie--- que
romain@924 47 vous travailliez sur un projet pour vous, ou avec une centaine d'autres
romain@924 48 personnes.
romain@924 49
romain@924 50 Une question fondamental à propos des outils de gestion de source, qu'il s'agisse
romain@924 51 du projet d'une personne ou d'une grande équipe, est quelles sont ses
romain@924 52 \emph{avantages} par rapport à ses \emph{coût}. Un outil qui est difficile à
romain@924 53 utiliser ou à comprendre exigera un effort d'adoption.
romain@924 54
romain@924 55 Un projet de cinq milles personnnes s'effondrera très certainement de lui même
romain@924 56 sans aucun processus et outil de gestion de source. Dans ce cas, le coût
romain@924 57 d'utilisation d'un logiciel de gestion de source est dérisoire, puisque
romain@924 58 \emph{sans}, l'échec est presque garanti.
romain@924 59
romain@924 60 D'un autre coté, un ``rapide hack'' d'une personnne peut sembler un contexte
romain@924 61 bien pauvre pour utiliser un outil de gestion de source, car, bien évidement
romain@924 62 le coût d'utilisation dépasse le coût total du projet. N'est ce pas ?
romain@924 63
romain@924 64 Mercurial supporte ces \emph{deux} échelles de travail. Vous pouvez apprendre
romain@924 65 les bases en juste quelques minutes, et, grâce à sa performance, vous pouvez
romain@924 66 l'utiliser avec facilité sur le plus petit des projets. Cette simplicité
romain@924 67 signifie que vous n'avez pas de concepts obscures ou de séquence de commandes
romain@924 68 défiant l'imagination, complètement décorrelé de \emph{ce que vous êtes
romain@924 69 vraiment entrain de faire}. En même temps, ces mêmes performances et sa
romain@924 70 nature ``peer-to-peer'' vous permet d'augmenter, sans difficulté, son
romain@924 71 utilisation à de très grand projet.
romain@924 72
romain@924 73 Aucun outil de gestion de source ne peut sauver un projet mal mené, mais un
romain@924 74 bon outil peut faire une grande différence dans la fluidité avec lequel
romain@924 75 vous pourrez travailler avec.
romain@924 76
romain@924 77 \subsection{Les multiples noms de la gestion de source}
romain@924 78
romain@924 79 La gestion de source est un domaine divers, tellement qu'il n'existe pas
romain@924 80 une seul nom ou acronyme pour le désigner. Voilà quelqu'uns des noms ou
romain@924 81 acronymes que vous rencontrerez le plus souvent:
bos@217 82 \begin{itemize}
romain@924 83 \item \textit{Revision control (RCS)} ;
romain@924 84 \item Software configuration management (SCM), ou \textit{configuration management} ;
romain@924 85 \item \textit{Source code management} ;
romain@924 86 \item \textit{Source code control}, ou \textit{source control} ;
romain@924 87 \item \textit{Version control (VCS)}.
bos@217 88 \end{itemize}
romain@924 89
romain@924 90 \notebox {
romain@924 91 Note du traducteur : J'ai conservé la liste des noms en anglais pour des raisons de commodité (ils sont plus ``googelable''). J'ai choisi de conserver le terme ``gestion de sources'' comme traduction unique dans l'ensemble du document.
romain@924 92
romain@924 93 En outre, j'ai opté pour conserver l'ensemble des opérations de Mercurial (commit, push, pull,...) en anglais, là aussi pour faciliter la lecture d'autres documents en anglais, et
romain@924 94 aussi son utilisation.
romain@924 95 }
romain@924 96
romain@924 97 Certains personnes prétendent que ces termes ont en fait des sens
romain@924 98 différents mais en pratique ils se recouvrent tellement qu'il n'y a pas
romain@924 99 réellement de manière pertinente de les distinguer.
romain@924 100
romain@924 101 \section{Une courte histoire de la gestion de source}
romain@924 102
romain@924 103 Le plus célèbre des anciens outils de gestion de source est \textit{SCCS (Source
romain@924 104 Code Control System)}, que Marc Rochkind conçu dans les laboratoire de recherche de Bell
romain@924 105 (\textit{Bell Labs}), dans le début des années 70. \textit{SCCS} ne fonctionner que sur des fichiers individuels, et demandait à personne travaillant sur le projet d'avoir un accès à un répertoire de travail commun, sur un unique système.
romain@924 106 Seulement une personne pouvait modifier un fichier au même moment, ce fonctionnement était assuré par l'utilisation de verrou (``lock''). Il était courant que des personnes ne vérouille
romain@924 107 des fichiers, et plus tard, oublie de le dévérouiller; empêchant n'importe qui d'autre de
romain@924 108 travailler sur ces fichiers sans l'aide de l'administrateur...
romain@924 109
romain@924 110 Walter Tichy a développé une alternative libre à \textit{SCCS} au début des années 80, qu'il
romain@924 111 nomma \textit{RSC (Revison Control System)}. Comme \textit{SCCS}, \textit{RCS}
romain@924 112 demander aux développeurs de travailler sur le même répertoire partagé, et de vérouiller les
romain@924 113 fichiers pour se prémunir de tout conflit issue de modifications concurrentes.
romain@924 114
romain@924 115 Un peu plus tard dans les années 1980, Dick Grune utilisa \textit{RCS} comme une brique de base pour un ensemble de scripts \textit{shell} qu'il intitula cmt, avant de la renommer en \textit{CVS (Concurrent Versions System)}. La grande innovation de CVS était que les développeurs pouvaient travailler simultanéement and indépendament dans leur propre espace de travail. Ces espaces de travail privés assuraient que les développeurs ne se marche mutuellement sur les pieds, comme c'était souvent le cas avec RCS et SCCS. Chaque développeur disposait donc de sa copie de tout les fichiers du projet, et ils pouvaient donc librement les modifier. Ils devaient néanmoins effectuer la ``fusion'' (\textit{``merge''}) de leur fichiers, avant d'effectuer le ``commit'' de leur modification sur le dépôt central.
bos@218 116
romain@926 117 Brian Berliner repris les scripts de Grune's et les réécris en~C, qu'il publia en 1989. Depuis, ce code a été modifié jusqu'à devenir la version moderne de CVS. CVS a acquis ainsi la capacité de fonctionner en réseau, le transformant son architecture en client/serveur. L'architecture de CVS est centralisée, seul le serveur a une copie de l'historique du projet. L'espace de travail client ne contient qu'une copie de la dernière version du projet, et quelques métadonnées pour indiquer où le serveur se trouve. CVS a été un grand succès, aujourd'hui c'est probablement l'outil de gestion de contrôle le plus utilisé au monde.
romain@926 118
romain@926 119 Au début des années 1990, Sun Microsystmes développa un premier outil de gestion de source distribué, nommé TeamWare. Un espace de travail TeamWare contient une copie complète de l'historique du projet. TeamWare n'a pas de notion de dépot central. (CVS utilisé RCS pour le stockage de l'historique, TeamWare utilisé SCCS).
romain@926 120
romain@926 121 Alors que les années 1990 avancé, les utilisateurs ont pris conscience d'un certain nombre de problème avec CVS. Il enregistrait simultanéement des modifications sur différents fichier individuellement, au lieu de les regrouper dans une seule opération cohérente et atomique. Il ne gère pas bien sa hiérarchie de fichier, il est donc assez aisé de créer le chaos en renommant les fichiers et les répertoires. Pire encore, son code source est difficile à lire et à maintenir, ce qui agrandit largement le ``niveau de souffrance'' associé à la réparation de ces problèmes d'architecture de manière prohibitive.
romain@926 122
romain@926 123
romain@926 124 En 2001, Jim Blandy et Karl Fogel, deux développeurs qui avaient travaillé sur CVS, initialisèrent un projet pour le remplacer par un outil qui aurait une meilleur architecture et un code plus propre. Le résultat, Subversion, ne quitte pas le modèle centralisé et client/server de CVS, mais ajoute les opérations de ``commit'' atomique sur de multiples fichier, une meilleur gestion des espaces de noms, et d'autres fonctionnalités qui en font un meilleur outil que CVS. Depuis sa première publication, il est rapidement devenu très populaire.
romain@926 125
romain@926 126 Plus ou moins de manière simultanné, Graydon Hoare a commencé sur l'ambitieux système de gestion distribué Monotone. Bien que Monotone corrige plusieurs défaut de CVS's tout en offrant une architecture ``peer-to-peer'', il va aussi plus loin que la plupart des outils de révision de manière assez innovante. Il utilise des ``hash'' cryptographique comme identifiant, et il a notion complète de ``confiance'' du code issues de différentes sources.
romain@926 127
romain@926 128 Mercurial est né en 2005. Bien que très influencé par Monotone, Mercurial se concentre sur la facilité d'utilisation, les performances et la capacité à monter en charge pour de très grand projets.
romain@926 129
romain@926 130 \section{Tendances de la gestion de source}
romain@926 131
romain@926 132 Il y a eu une tendance évidente dans le développement et l'utilisation d'outil de gestion de source depuis les quatre dernière décades, au fur et à mesure que les utilisateurs se sont habitués à leur outils et se sont sentis contraint par leur limitations.
romain@926 133
romain@926 134 La première génération commença simplement par gérer un fichier unique sur un ordinateur individuel. Cependant, même si ces outils présentè-rent une grande avancée par rapport à la gestion manuel des versions, leur modèle de vérouillage et leur utilisation limité à un seul ordinateur rendaient leur utilisation possible uniquement dans une très petite équipe.
romain@926 135
romain@926 136 La seconde génération a assoupli ces contraintes en adoptant une architecture réseau et centralisé, permettant de gérer plusieurs projets entiers en même temps. Alors que les projets grandirent en taille, ils rencontrèrent de nouveau problèmes. Avec les clients discutant régulièrement avec le serveurs, la monte en charge devint un réellement problème sur les gros projets. Une connexion réseau peu fiable pouvant empêcher simplement les utilisateurs distant de discuter avec le serveur. Alors que les projets \textit{Open Source} commencèrent à mettre en place des accès en lecture seule disponible anonymement, les utilisateurs sans les privilèges de ``commit'' réalisèrent qu'ils ne pouvaient pas utiliser les outils pour collaboraient naturellement avec le projet, comme ils ne pouvaient pas non plus enregistrer leurs modifications.
romain@926 137
romain@926 138 La génération actuelle des outils de gestion de source est ``peer-to-peer'' par nature. Tout ces systèmes ont abandonné la dépendance à un serveur central, et ont permis à leur utilisateur de distribué les données de leur gestion de source à qui en a besoin. La collaboration à travers Internet a transformée la contrainte technologique à une simple question de choix et de consencus. Les outils moderne peuvent maintenant fonctionner en mode déconnecté sans limite et de manière autonome, la connexion au réseau n'étant nécessaire que pour synchroniser les modifications avec les autres dépots.
romain@926 139
romain@926 140 \section{Quelques avantages des gestionnaire de source distribué}
romain@926 141
romain@926 142 Même si les gestionnaire de source distribué sont depuis plusieurs années
romain@926 143 assez robuste et aussi utilisable que leur prédécésseurs, les utilisateurs
romain@926 144 d'autres outils n'ont pas encore étaient sensibilisé. Les gestionnaires
romain@926 145 de sources distribué se distingue particulièrement de leurs équivalents
romain@926 146 centralisé de nombreuse manière.
romain@926 147
romain@926 148 Pour un développeur individuel, ils restent beaucoup plus rapide que les
romain@926 149 outils centralisés. Cela pour une raison simple: un outil centralisé doit
romain@926 150 toujours discuter à travers le réseau pour la plupart des opérations, car
romain@926 151 presque toutes les métadonnées sont stockées sur la seule copie du serveur
romain@926 152 central. Un outil distribué stocke toute ses métadonnées localement. À tâche
romain@926 153 égale, effectuer un échange avec le réseau ajoute un délai aux outils
romain@926 154 centralisés. Ne sous estimez pas la valeur d'un outil rapide: vous allez
romain@926 155 passer beaucoup de temps à interagir avec un logiciel de gestion de sources.
romain@926 156
romain@926 157 Les outils distribué sont complètement indépendant des aléas de votre serveur,
romain@926 158 encore une fois car ils répliquent les métadonnées à tellement d'endoit. Si
romain@926 159 votre serveur central prend feu, vous avez intérêt à ce que les média de
romain@926 160 sauvegarde soient fiable, et que votre dernier ``backup'' soit récent et
romain@926 161 fonctionne sans problème. Avec un outil distribué, vous avez autant de
romain@926 162 ``backup'' que de contributeurs.
romain@926 163
romain@926 164 En outre, la fiabilité de votre réseau affectera beaucoup moins les
romain@926 165 outils distribué. Vous ne pouvez même pas utiliser un outil centralisé
romain@926 166 sans connexion réseau, à l'exception de quelques commandes, très limités.
romain@926 167 Avec un outil distribué, si vous connexion réseau tombe pendant que vous
romain@926 168 travaillez, vous pouvez ne même pas vous en rendre compte. La seule chose
romain@926 169 que vous ne serez pas capable de faire sera de communiquer avec des dépôts
romain@926 170 distants, opération somme toute assez rare par comparaison aux opérations
romain@926 171 locales. Si vous avez une (TODO:far-flung???) équipe de collaborateurs,
romain@926 172 ceci peut être significatif.
romain@926 173
romain@926 174 \subsection{Avantages pour les projets \textit{Open Source}}
romain@926 175
romain@926 176 Si vous prenez goût à un projet \textit{Open Source} et que vous
romain@926 177 décidez de commencer à toucher à son code, et que le projet utilise
romain@926 178 un gestionnaire de source distribué, vous êtes immédiatement un "pair"
romain@926 179 avec les personnes formant le ``coeur'' du projet. Si ils publient
romain@926 180 leurs dépôts, vous pouvez immédiatement copier leurs historiques de
romain@926 181 projet, faire des modifications, enregistrer votre travail en utilisant
romain@926 182 les même outils qu'eux. Par comparaison, avec un outil centralisé, vous
romain@926 183 devez utiliser un logiciel en mode ``lecture seule'' à moins que
romain@926 184 quelqu'un ne vous donne les privilèges de ``commit'' sur le serveur
romain@926 185 central. Avant ça, vous ne serez pas capable d'enregistrer vos
romain@926 186 modifications, et vos propres modifications risqueront de se
romain@926 187 corrompre chaque fois que vous essayerez de mettre à jour à votre
romain@926 188 espace de travail avec le serveur central.
romain@926 189
romain@926 190 \subsubsection{Le non-problème du \textit{fork}}
romain@926 191
romain@926 192 Il a été souvent suggeré que les gestionnaires de source distribués
romain@926 193 posent un risque pour les projets \textit{Open Source} car ils
romain@926 194 facilitent grandement la création de ``fork''\footnote{NdT:Création
romain@926 195 d'une version alternative du logiciel}. %%% TODO: Link to Wikipedia
romain@926 196 Un ``fork'' apparait quand il y des divergences d'opinion ou d'attitude
romain@926 197 au sein d'un groupe de développeurs qui aboutit à la décision de ne
romain@926 198 plus travail ensemble. Chacun parti s'empare d'une copie plus ou moins
romain@926 199 complète du code source du projet et continue dans sa propre direction.
romain@926 200
romain@926 201 Parfois ces différents partis décide de se réconcilier. Avec un
romain@926 202 serveur central, l'aspect \emph{technique} de cette réconciliation
romain@926 203 est un processus douloureux, et essentiellement manuel. Vous devez
romain@926 204 décider quelle modification est ``la gagnante'', et replacer, par un
romain@926 205 moyen ou un autre, les modifications de l'autre équipe dans l'arboresence
romain@926 206 du projet. Ceci implique généralement la perte d'une partie l'historique
romain@926 207 d'un des partie, ou même des deux.
romain@926 208
romain@926 209 Ce que les outils distribués permettent à ce sujet est probablement
romain@926 210 la \emph{meilleur} façon de développer un projet. Chaque modification
romain@926 211 que vous effectué est potentiellement un ``fork''. La grande force de
romain@926 212 cette approche est que les gestionnaire de source distribué doit être
romain@926 213 vraiment très efficase pour \emph{fusionner}\footnote{NdT:j'ai choisi de
romain@926 214 traduire ici \textit{merging} par ``fusionner'' pour des raisons de clarté}
romain@926 215 des ``forks'', car les ``forks'', dans ce contexte, arrivent tout le
romain@926 216 temps.
romain@926 217
romain@926 218 Si chaque altération que n'importe qui effectue, à tout moment, est vu
romain@926 219 comme un ``fork'' à fusionner, alors ce que le monde de l'\textit{Open
romain@926 220 Source} voit comme un ``fork'' devient \emph{uniquement} une problématique
romain@926 221 social. En fait, les outils de gestion de source distribué \emph{réduisent}
romain@926 222 les chances de ``fork'':
bos@220 223 \begin{itemize}
romain@926 224 \item Ils éliminent la distinction social qu'imposent les outils centralisés
romain@926 225 entre les membres du projets (ce qui ont accès au ``comit'') et ceux de l'
romain@926 226 extérieur (ce qui ne l'ont pas).
romain@926 227 \item Ils rendent plus facile la réconciliation après un ``fork'' social, car
romain@926 228 tout ce qu'elle implique est juste une simple fusion.
bos@220 229 \end{itemize}
bos@220 230
romain@926 231 Certaines personnes font de la résistance envers les gestionnaires de source
romain@926 232 distribués parce qu'ils veulent garder un contrôle ferme de leur projet, et
romain@926 233 ils pensent que les outils centralisés leur fournissent ce contrôle. Néanmoins,
romain@926 234 si c'est votre cas, sachez que si vous publier votre dépôt CVS ou Subversion
romain@926 235 de manière publique, il existe une quantité d'outils disponibles pour récupérer
romain@926 236 entièrement votre projet et son historique (quoique lentement) et le récréer
romain@926 237 ailleurs, sans votre contrôle. En fait, votre contrôle sur votre projet est
romain@926 238 illusoire, vous ne faites qu'interdire à vos collaborateurs de travailler
romain@926 239 de manière fluide, en disposant d'un miroir ou d'un ``fork'' de votre
romain@926 240 historique.
romain@926 241 %%%TODO: Fussy, those last sentences are not really well translated:
romain@926 242 %However, if you're of this belief, and you publish your CVS or Subversion
romain@926 243 %repositories publically, there are plenty of tools available that can pull
romain@926 244 %out your entire project's history (albeit slowly) and recreate it somewhere
romain@926 245 %that you don't control. So while your control in this case is illusory, you are
romain@926 246 %forgoing the ability to fluidly collaborate with whatever people feel
romain@926 247 %compelled to mirror and fork your history.
romain@926 248
romain@926 249 \subsection{Avantages pour les projets commerciaux}
romain@926 250
romain@926 251 Beaucoup de projets commerciaux sont réalisé par des équipes éparpillées
romain@926 252 à travers le globe. Les contributeurs qui sont loin du serveur central
romain@926 253 devront subir des commandes lentes et même parfois peu fiable. Les
romain@926 254 solutions propriétaires gestion de source, tentent de palier ce problème
romain@926 255 avec des réplications de site distant qui sont à la fois coûteuses à mettre
romain@926 256 en place et lourdes à administrer. A un système distribué ne souffre pas
romain@926 257 de ce genre de problèmes. En outre, il est très aisé de mettre en place
romain@926 258 plusieurs serveurs de références, disont un par site, de manière à ce qu'il
romain@926 259 n'y est pas de communication redondante entre les dépôts, sur une connexion
romain@926 260 longue distance souvent onéreuse.
romain@926 261
romain@926 262 Les systèmes de gestion de source supportent généralement assez mal la
romain@926 263 monté en charge. Ce n'est pas rare pour un gestionnaire de source centralisé
romain@926 264 pourtant onéreux de s'effondrer sous la charge combinée de juste une douzaine
romain@926 265 d'utilisateurs concurrents. Une fois encore, la réponse à cette problématique
romain@926 266 est généralement encore la mise en place d'un ensemble complexe de serveurs
romain@926 267 synchronisé par un mécanisme de réplication. Dans le cas d'un gestionnaire
romain@926 268 de source distribué, la charge du serveur central--- si vous avez un--- est
romain@926 269 plusieurs fois inférieur (car toutes les données sont déjà répliqués ailleurs),
romain@926 270 un simple server, pas très cher, peut gérer les besoins d'une plus grande
romain@926 271 équipe, et la réplication pour balancer la charge devient simplement le
romain@926 272 travail d'un simple script.
romain@926 273
romain@926 274 Si vous avez des employés sur le terrain, entrain de chercher à résoudre sur
romain@926 275 le site d'un client, ils bénéficieront aussi d'un gestionnaire de source
romain@926 276 distribués. Cet outil leur permettra de générer des versions personnalisées,
romain@926 277 d'essayer différentes solutions, en les isolant aisément les une des autres,
romain@926 278 et de recherche efficasement à travers l'historique des sources, la cause
romain@926 279 des bugs ou des régression, tout ceci sans avoir besoin de la moindre
romain@926 280 connexion au réseau de votre compagnie.
romain@926 281
romain@926 282 \section{Pourquoi choisir Mercurial?}
romain@926 283
romain@926 284 Mercurial a plusieurs caractéristiques qui en font un choix particulièrement
romain@926 285 pertinent pour la gestion de source:
bos@221 286 \begin{itemize}
romain@926 287 \item Il est facile à apprendre et à utiliser ;It is easy to learn and use.
romain@926 288 \item il est léger et performant ;
romain@926 289 \item il monte facilement en charge ;
romain@926 290 \item il est facile à personnaliser ;
bos@221 291 \end{itemize}
bos@221 292
romain@926 293 Si vous êtes déjà familier d'un outil de gestion de source, vous serez
romain@926 294 capable de l'utiliser en moins de 5 minutes. Sinon, ça ne sera pas beaucoup
romain@926 295 plus long\footnote{NdT: Pour appuyer le propos de l'auteur, je signale que
romain@926 296 j'utilise Mercurial comme outil d'initiation à la gestion de contrôle dans
romain@926 297 des travaux pratique à l'ESME Sudria (\url{http://www.esme.fr}) et que les
romain@926 298 élèves le prennent en main sans difficulté majeur malgré l'approche distribuée.}.
romain@926 299 Les commandes utilisées par Mercurial, comme ses fonctionnalités, sont
romain@926 300 généralement uniformes et cohérentes, et vous pouvez donc ainsi garder en tête
romain@926 301 simplement quelques règles générales, plutôt qu'un lot complexe d'exceptions.
romain@926 302
romain@926 303 Sur un petit projet, vous pouvez commencer à travailler avec Mercurial en
romain@926 304 quelques instants. Ajouter des modifications ou des branches, transférer
romain@926 305 ces modifications (localement ou via le réseau), et les opérations
romain@926 306 d'historique ou de statut sont aussi très rapide. Mercurial reste hors de
romain@926 307 votre chemin grâce à sa simplicité d'utilisation et sa rapidité d'exécution.
romain@926 308
romain@926 309 L'utilité de Mercurial ne se limite pas à des petits projets: il est
romain@926 310 aussi utilisé par des projets ayant des centaines ou même des milliers
romain@926 311 de contributeurs, avec plusieurs dizaines de milliers de fichiers, et des
romain@926 312 centaines de méga de code source.
romain@926 313
romain@926 314 Voici une liste non exhaustive des projets complexe ou critique utilisant
romain@926 315 mercurial :
romain@926 316 %TODO
romain@926 317 % For both spanish and english version, add the following examples:
romain@926 318 \begin{itemize}
romain@926 319 \item Firefox ;
romain@926 320 \item OpenSolaris ;
romain@926 321 \item OpenJDK (utilisant en outre l'extension ``forest'' pour gérer
romain@926 322 ses sous modules);
romain@926 323 \end{itemize}
romain@926 324 % TODO: Also add appropriate link.
romain@926 325
romain@926 326 Si les fonctionnalités coeur de Mercurial ne sont pas suffisantes pour vous,
romain@926 327 il est très aisé de construire dessus. Mercurial est adapté à l'utilisation
romain@926 328 au sein de script, et son implémentation interne en python, propre et claire,
romain@926 329 rend encore plus facile l'ajout de fonctionnalité sous forme d'extension. Il
romain@926 330 en existe déjà un certains nombres de très populaires et très utiles,
romain@926 331 dont le périmètre va de la recherche de bugs à l'amélioration des performances.
bos@221 332
bos@221 333 \section{Mercurial compared with other tools}
bos@221 334
bos@221 335 Before you read on, please understand that this section necessarily
bos@221 336 reflects my own experiences, interests, and (dare I say it) biases. I
bos@221 337 have used every one of the revision control tools listed below, in
bos@221 338 most cases for several years at a time.
bos@221 339
bos@280 340
bos@221 341 \subsection{Subversion}
bos@221 342
bos@221 343 Subversion is a popular revision control tool, developed to replace
bos@221 344 CVS. It has a centralised client/server architecture.
bos@221 345
bos@221 346 Subversion and Mercurial have similarly named commands for performing
bos@280 347 the same operations, so if you're familiar with one, it is easy to
bos@280 348 learn to use the other. Both tools are portable to all popular
bos@221 349 operating systems.
bos@221 350
bos@315 351 Prior to version 1.5, Subversion had no useful support for merges.
bos@315 352 At the time of writing, its merge tracking capability is new, and known to be
bos@315 353 \href{http://svnbook.red-bean.com/nightly/en/svn.branchmerge.advanced.html#svn.branchmerge.advanced.finalword}{complicated
bos@315 354 and buggy}.
bos@256 355
bos@221 356 Mercurial has a substantial performance advantage over Subversion on
bos@221 357 every revision control operation I have benchmarked. I have measured
bos@221 358 its advantage as ranging from a factor of two to a factor of six when
bos@221 359 compared with Subversion~1.4.3's \emph{ra\_local} file store, which is
simon@313 360 the fastest access method available. In more realistic deployments
bos@221 361 involving a network-based store, Subversion will be at a substantially
bos@256 362 larger disadvantage. Because many Subversion commands must talk to
bos@256 363 the server and Subversion does not have useful replication facilities,
bos@280 364 server capacity and network bandwidth become bottlenecks for modestly
bos@280 365 large projects.
bos@280 366
bos@280 367 Additionally, Subversion incurs substantial storage overhead to avoid
bos@280 368 network transactions for a few common operations, such as finding
bos@280 369 modified files (\texttt{status}) and displaying modifications against
bos@280 370 the current revision (\texttt{diff}). As a result, a Subversion
bos@280 371 working copy is often the same size as, or larger than, a Mercurial
bos@280 372 repository and working directory, even though the Mercurial repository
bos@280 373 contains a complete history of the project.
bos@280 374
bos@280 375 Subversion is widely supported by third party tools. Mercurial
bos@280 376 currently lags considerably in this area. This gap is closing,
bos@280 377 however, and indeed some of Mercurial's GUI tools now outshine their
bos@280 378 Subversion equivalents. Like Mercurial, Subversion has an excellent
bos@280 379 user manual.
bos@280 380
bos@280 381 Because Subversion doesn't store revision history on the client, it is
bos@280 382 well suited to managing projects that deal with lots of large, opaque
bos@280 383 binary files. If you check in fifty revisions to an incompressible
bos@280 384 10MB file, Subversion's client-side space usage stays constant The
bos@280 385 space used by any distributed SCM will grow rapidly in proportion to
bos@280 386 the number of revisions, because the differences between each revision
bos@280 387 are large.
bos@280 388
bos@280 389 In addition, it's often difficult or, more usually, impossible to
bos@280 390 merge different versions of a binary file. Subversion's ability to
bos@280 391 let a user lock a file, so that they temporarily have the exclusive
bos@280 392 right to commit changes to it, can be a significant advantage to a
bos@280 393 project where binary files are widely used.
bos@280 394
bos@280 395 Mercurial can import revision history from a Subversion repository.
bos@280 396 It can also export revision history to a Subversion repository. This
bos@280 397 makes it easy to ``test the waters'' and use Mercurial and Subversion
bos@280 398 in parallel before deciding to switch. History conversion is
bos@280 399 incremental, so you can perform an initial conversion, then small
bos@280 400 additional conversions afterwards to bring in new changes.
bos@280 401
bos@221 402
bos@221 403 \subsection{Git}
bos@221 404
bos@221 405 Git is a distributed revision control tool that was developed for
bos@221 406 managing the Linux kernel source tree. Like Mercurial, its early
bos@221 407 design was somewhat influenced by Monotone.
bos@221 408
bos@280 409 Git has a very large command set, with version~1.5.0 providing~139
bos@280 410 individual commands. It has something of a reputation for being
bos@280 411 difficult to learn. Compared to Git, Mercurial has a strong focus on
bos@280 412 simplicity.
bos@280 413
bos@280 414 In terms of performance, Git is extremely fast. In several cases, it
bos@280 415 is faster than Mercurial, at least on Linux, while Mercurial performs
bos@280 416 better on other operations. However, on Windows, the performance and
bos@280 417 general level of support that Git provides is, at the time of writing,
bos@280 418 far behind that of Mercurial.
bos@221 419
bos@221 420 While a Mercurial repository needs no maintenance, a Git repository
bos@221 421 requires frequent manual ``repacks'' of its metadata. Without these,
bos@221 422 performance degrades, while space usage grows rapidly. A server that
bos@221 423 contains many Git repositories that are not rigorously and frequently
bos@221 424 repacked will become heavily disk-bound during backups, and there have
bos@221 425 been instances of daily backups taking far longer than~24 hours as a
bos@221 426 result. A freshly packed Git repository is slightly smaller than a
bos@221 427 Mercurial repository, but an unpacked repository is several orders of
bos@221 428 magnitude larger.
bos@221 429
bos@221 430 The core of Git is written in C. Many Git commands are implemented as
bos@221 431 shell or Perl scripts, and the quality of these scripts varies widely.
bos@280 432 I have encountered several instances where scripts charged along
bos@221 433 blindly in the presence of errors that should have been fatal.
bos@221 434
bos@280 435 Mercurial can import revision history from a Git repository.
bos@280 436
bos@280 437
bos@221 438 \subsection{CVS}
bos@221 439
bos@221 440 CVS is probably the most widely used revision control tool in the
bos@280 441 world. Due to its age and internal untidiness, it has been only
bos@280 442 lightly maintained for many years.
bos@221 443
bos@221 444 It has a centralised client/server architecture. It does not group
bos@221 445 related file changes into atomic commits, making it easy for people to
bos@256 446 ``break the build'': one person can successfully commit part of a
bos@256 447 change and then be blocked by the need for a merge, causing other
bos@256 448 people to see only a portion of the work they intended to do. This
bos@256 449 also affects how you work with project history. If you want to see
bos@256 450 all of the modifications someone made as part of a task, you will need
bos@256 451 to manually inspect the descriptions and timestamps of the changes
bos@256 452 made to each file involved (if you even know what those files were).
bos@256 453
bos@256 454 CVS has a muddled notion of tags and branches that I will not attempt
bos@256 455 to even describe. It does not support renaming of files or
bos@256 456 directories well, making it easy to corrupt a repository. It has
bos@256 457 almost no internal consistency checking capabilities, so it is usually
bos@256 458 not even possible to tell whether or how a repository is corrupt. I
bos@256 459 would not recommend CVS for any project, existing or new.
bos@221 460
bos@221 461 Mercurial can import CVS revision history. However, there are a few
bos@221 462 caveats that apply; these are true of every other revision control
bos@221 463 tool's CVS importer, too. Due to CVS's lack of atomic changes and
bos@221 464 unversioned filesystem hierarchy, it is not possible to reconstruct
bos@221 465 CVS history completely accurately; some guesswork is involved, and
bos@221 466 renames will usually not show up. Because a lot of advanced CVS
bos@221 467 administration has to be done by hand and is hence error-prone, it's
bos@221 468 common for CVS importers to run into multiple problems with corrupted
bos@221 469 repositories (completely bogus revision timestamps and files that have
bos@221 470 remained locked for over a decade are just two of the less interesting
bos@221 471 problems I can recall from personal experience).
bos@221 472
bos@280 473 Mercurial can import revision history from a CVS repository.
bos@280 474
bos@280 475
bos@221 476 \subsection{Commercial tools}
bos@221 477
bos@221 478 Perforce has a centralised client/server architecture, with no
bos@221 479 client-side caching of any data. Unlike modern revision control
bos@221 480 tools, Perforce requires that a user run a command to inform the
bos@221 481 server about every file they intend to edit.
bos@221 482
bos@221 483 The performance of Perforce is quite good for small teams, but it
bos@221 484 falls off rapidly as the number of users grows beyond a few dozen.
bos@221 485 Modestly large Perforce installations require the deployment of
bos@221 486 proxies to cope with the load their users generate.
bos@16 487
bos@280 488
bos@280 489 \subsection{Choosing a revision control tool}
bos@280 490
bos@280 491 With the exception of CVS, all of the tools listed above have unique
bos@280 492 strengths that suit them to particular styles of work. There is no
bos@280 493 single revision control tool that is best in all situations.
bos@280 494
bos@280 495 As an example, Subversion is a good choice for working with frequently
bos@280 496 edited binary files, due to its centralised nature and support for
bos@318 497 file locking.
bos@280 498
bos@280 499 I personally find Mercurial's properties of simplicity, performance,
bos@280 500 and good merge support to be a compelling combination that has served
bos@280 501 me well for several years.
bos@280 502
bos@280 503
bos@280 504 \section{Switching from another tool to Mercurial}
bos@280 505
bos@280 506 Mercurial is bundled with an extension named \hgext{convert}, which
bos@280 507 can incrementally import revision history from several other revision
bos@280 508 control tools. By ``incremental'', I mean that you can convert all of
bos@280 509 a project's history to date in one go, then rerun the conversion later
bos@280 510 to obtain new changes that happened after the initial conversion.
bos@280 511
bos@280 512 The revision control tools supported by \hgext{convert} are as
bos@280 513 follows:
bos@280 514 \begin{itemize}
bos@280 515 \item Subversion
bos@280 516 \item CVS
bos@280 517 \item Git
bos@280 518 \item Darcs
bos@280 519 \end{itemize}
bos@280 520
bos@280 521 In addition, \hgext{convert} can export changes from Mercurial to
bos@280 522 Subversion. This makes it possible to try Subversion and Mercurial in
bos@280 523 parallel before committing to a switchover, without risking the loss
bos@280 524 of any work.
bos@280 525
bos@280 526 The \hgxcmd{conver}{convert} command is easy to use. Simply point it
bos@280 527 at the path or URL of the source repository, optionally give it the
bos@280 528 name of the destination repository, and it will start working. After
bos@280 529 the initial conversion, just run the same command again to import new
bos@280 530 changes.
bos@280 531
bos@280 532
bos@16 533 %%% Local Variables:
bos@16 534 %%% mode: latex
bos@16 535 %%% TeX-master: "00book"
bos@16 536 %%% End: